Les étapes du deuil
1) La phase de sidération et du déni
Cette étape peut durer quelques minutes, quelques jours ou quelques semaines. Lors de cette phase, la personne a de la difficulté à croire la réalité ou la nie et peut être incapable de réagir.
2) La phase de l’incompréhension et la culpabilité et la tristesse
Cette étape peut durer quelques semaines ou quelques mois. Lors de celle-ci, la personne peut vivre de la colère, de l’incompréhension, un sentiment d’injustice, une culpabilité plus ou moins grande, la recherche d’un coupable et d’un sens à la perte.
On parle de réel travail de deuil lorsque le chagrin, la révolte ou la colère, l’anxiété ou l’angoisse, le désir de contact avec la personne disparue et les pleurs commencent.
La personne commence à reconnaître la permanence de la perte. La personne peut ressentir une grande tristesse, de l’anxiété, de l’impuissance. Elle peut également se replier sur elle-même, se désintéresser de ses activités habituelles.
3) La phase de l’acceptation
Cette étape peut durer de quelques mois à quelques années. La personne est moins envahie par la perte et retrouve peu à peu sa capacité à avoir du plaisir. Elle a un regain d’intérêt et entrevoit la possibilité de nouveaux projets. Elle s’adapte à sa nouvelle situation.
Quand se faire aider?
Il arrive parfois que une personne reste bloquée à l’une ou l’autre des étapes et ne parvienne pas à faire son deuil.
Il faut alors être vigilant et agir car : L’état dépressif réactionnel qui s’installe peut avoir des conséquences dramatiques sur la personne et la systémique familiale.
On retrouve les signes de la dépression avec une perte du plaisir et de l’intérêt de manger, une fatigue intense, un manque d’entrain pour réaliser la moindre activité même habituelle et il peut aussi y avoir des insomnies. Une perte de l’attention et de la concentration, avec une humeur triste et une sensibilité accrue sont des signaux à ne pas négliger.
La personne peut évoquer la mort de manière prétendument détachée…
On constate souvent que la personne prend sciemment des décisions ou fait des choix qui la mène à l’échec comme pour justifier son état de désolation. Elle se dévalorise et manque de confiance en elle. Elle a le sentiment de ne servir à rien et se dévalorise. Elle cherche dans le regard de l’autre une approbation quant à ces sentiments. L’anxiété et le manque ou à l’inverse l’excès de sommeil sont aussi des points marquant et alertant qui engendre une fatigue permanente et lassitude et irritabilité profonde. Les activités quotidiennes sont subies et délaissées.
Il est urgent de consulter votre médecin traitant, de se faire aider dans ces conditions.
L’hypnose est d’une aide précieuse après la consultation de votre médecin qui déterminera la sévérité de la dépression et la pertinence d’un accompagnement en thérapie de bien-être.